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Femmes damnées

Femmes damnées
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Femmes damnées
21 septembre 2005

Le poil

C’était un jour de beau temps,
Dieu était de bonne humeur,
Il avait créé la femme nue,
Quelle grossière erreur,
Voyant ce fruit fragile,
A la merci des chacals,
Il eut une idée lumineuse…………

………Le poil.

Au départ sur terre c’était Byzance
Tout l'monde m'a brossé dans mon sens
L’argent rentrait dans la touffe
J’ai donc coté mes poils en bourse

Puis j’ai connu Marie-Chantal
Elle avait la bouche en cul d’poêle
On s’est quittés, à un poil de l’épouser
Le jour où elle a voulu m’dé-co-lo-rer

Toutes ces bourgeoises qui s’épilent
Ça m’rase, ça m’barbe ça m’horripile
Je suis l’ennemi public
Celui qu’on torture au rasoir bic

Toutes ces bourgeoises qui s’épilent
Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile
Dans un monde aseptisé
J’suis poilitiquement incorrect

Un jour j’suis passé d’mode, quel supplice
J’ai eu des démélés d’justice
J’rasais les murs j’étais clandestin
Traqué dans les moindres recoins

(coin-coin)

J’voulais pas finir comme fourniture
Pour perruque ou brosse à chaussure
Par charter j’ai fui l’capitalisme
En Afrique où j’ai eu l’poiludisme

Toutes ces bourgeoises qui s’épilent
Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile
Je suis l’ennemi public
Celui qu’on torture au rasoir bic

Toutes ces bourgeoises qui s’épilent
Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile
Dans un monde aseptisé
J’suis poilitiquement incorrect

Bien trop malade j’ai du partir (hep)
On aurait dit un poil à frire
Mais j’ai trouvé mon bonheur, c’est l’principoil
Dans une communauté au Népal (poil-poil)
J’ai fondé mon paradis fiscal
Sur une baba cool en sandale
Mais avis à tous les cranes d’œuf
Je s’rai de retooouuuuuuuuuuuuuur...

…en 2069
(Poil aux dents)

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20 septembre 2005

Ebauche

Avons-nous donc commis une action étrange?
Explique si tu peux mon trouble et mon effroi
Je frissonne de peur quand tu me dis "mon ange"
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi
Ne me regarde pas ainsi toi ma pensée
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection

Quand même tu serais une embuche dressée
Et le commencement de ma perdition

Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulu le premier dans sa stupidité
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour
                                               Charles Baudelaire

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